septembre 1, 2017 à 08:30
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Il est temps de prendre position.
Une grève sans pareille est en cours à l’aéroport Pearson de Toronto.
Pour tenter d’affaiblir le pouvoir de négociation de nos collègues de Swissport, l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA) a accordé des permis d’exploitation à des agences de placement temporaire, dont le personnel ne possède aucune expérience des aéroports, avant même que les négociations soient terminées.
Ainsi, Swissport et la GTAA mettaient tranquillement sur pied une armée de briseurs de grève pour remplacer, à la première occasion, les travailleuses et travailleurs qui cherchaient à négocier une nouvelle convention collective de bonne foi.
Grâce aux briseurs de grève autorisés par la GTAA, Swissport n’a plus besoin de négocier avec ses travailleurs. Swissport leur demande d’ailleurs d’accepter son « offre finale », qui regorge de concessions, même s’il fait partie d’un conglomérat chinois détenant des actifs de plus de 100 milliards de dollars, dont Hainan Airlines.
Cette entreprise extrêmement lucrative tente encore d’imposer un gel salarial de trois ans à la majorité de ses travailleurs, de réduire leurs avantages sociaux et d’obtenir le droit de modifier les horaires de travail à court préavis.
Cette offensive semble être menée par des personnes qui ne se préoccupent que de l’« entreprise »; toutefois, NOUS sommes l’entreprise! Et nous en avons assez que des centaines de briseurs de grève inexpérimentés nous mettent en danger dans l’aire de trafic.
Il ne faut pas non plus négliger les gains supplémentaires que certains espèrent réaliser s’ils arrivent à privatiser notre aéroport et à faire de nous une main-d’œuvre jetable.
Ces deux derniers mois, au moins quatre nouvelles agences de placement temporaire ont commencé à mener des activités dans l’aire de trafic de l’aéroport Pearson. C’est du jamais vu!
Nous voyons de plus en plus de signes que ces agences sont là pour rester et qu’elles feront tout en leur pouvoir pour dégoter d’autres contrats et promouvoir leurs services de briseurs de grève en vue des négociations avec d’autres groupes.
« La nouvelle offre de Swissport était pratiquement identique à celle que nos membres ont rejetée à l’origine. Le refus persistant de l’entreprise de régler les problèmes qui ont conduit à la grève est une gifle en plein visage de nos membres et des voyageurs à l’aéroport Pearson. »
- Harjinder Badial, vice-président de la section locale 419 des Teamsters et représentant du Conseil des travailleuses et travailleurs de l’aéroport de Toronto
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Nous, les travailleurs, n’avons pas provoqué ce conflit.
Aucun de nous n’en veut, mais nous ne pouvons plus rester indifférents.
S’ils arrivent à défaire nos collègues de Swissport, qui comptent déjà parmi les plus mal rémunérés, ils s’en prendront ensuite à une autre cible.
Ne vous y trompez pas : que nous travaillions sur terre ou dans les airs, nous sommes tous des cibles.
Un règlement doit comprendre la révocation permanente des permis de TOUTES les agences de placement temporaire.
Cette cupidité doit cesser. La solidarité est essentielle à la création d’un milieu de travail plus civilisé.
Voici ce que vous pouvez faire pour montrer votre solidarité :
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Informez votre syndicat que vous souhaitez prendre part à notre campagne de solidarité.
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Portez les cordons et les épinglettes de votre syndicat.
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Tenez-vous à côté de votre voiture lorsque vous attendez en file.
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Parlez avec nos collègues de la raison pour laquelle nous devons appuyer cette grève.
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Encouragez vos collègues à manifester leur solidarité et à participer aux prochaines actions.
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Obtenez le soutien de votre communauté.
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Convainquez d’autres personnes de participer à nos actions.
Le Conseil des travailleuses et travailleurs de l’aéroport de Toronto représente plus de 30 000 travailleurs à l’aéroport Pearson de Toronto.
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