Poste vacant : Intervenante auprès des femmes au district 344 – ORNGE

Poste vacant : Intervenante auprès des femmes au district 344 – ORNGE

février 16, 2018 à 10:00
Le poste d’intervenante auprès des femmes d’Unifor est un nouveau poste négocié dans la convention collective entre Unifor et Ornge. Le poste peut faire l’objet d’une révision. 

L’intervenante auprès des femmes fournit des références sur des problèmes comme les agressions sexuelles, la violence conjugale, la prévention du suicide, la dépression, la grossesse, le stress, la séparation et le divorce. Le rôle d’une intervenante auprès des femmes consiste à écouter et à soutenir, à fournir des renseignements et des ressources appropriées. 

Les personnes intéressées par le poste d’intervenante auprès des femmes Unifor – Ornge doivent faire parvenir leur curriculum vitae ainsi qu'une lettre de présentation décrivant leur expérience particulière ainsi que les raisons motivant leur candidature au plus tard le vendredi 2 mars 2018 à 17 h HE. 
Veuillez envoyer votre curriculum vitae et votre lettre de présentation par la poste, par télécopieur ou par courriel à l’adresse suivante: Section locale 2002 d’Unifor – Poste d’intervenante auprès des femmes D344 – ORNGE 

À l’attention de Kerry Turner
7015 Tranmere Drive, Unité 5
Mississauga (Ontario)  L5S 1M2
Téléc. : (905) 678-0100/ (866) 635-5956
Courriel : [email protected]

La durée du mandat s’étend jusqu’à la date d’échéance de la convention collective. La personne sélectionnée sera tenue de suivre une séance de formation de base de 40 heures. La candidate choisie relèvera de la présidente de la section locale 2002 d'Unifor.

Pour les dispositions précises au sujet du poste d’intervenante auprès des femmes, veuillez prendre connaissance du texte qui suit.

Disposition sur les intervenantes auprès des femmes  
Les parties reconnaissent que les employées ont parfois besoin de discuter avec une autre femme sur des sujets comme la violence ou les mauvais traitements au foyer ou le harcèlement en milieu de travail.  Elles peuvent également avoir besoin d’être informées sur les ressources spécialisées offertes dans leur collectivité, notamment les conseillers ou les refuges pour femmes battues, qui pourront les aider à régler ces problèmes et d'autres situations.

Pour ces raisons, les parties prennent acte du rôle des intervenantes auprès des femmes sur les lieux de travail. Les intervenantes auprès des femmes sont nommées par le syndicat parmi les femmes membres de l'unité de négociation. Les intervenantes auprès des femmes rencontrent au besoin les membres féminins, discutent de leurs problèmes et les dirigent vers les organismes pertinents lorsque nécessaire.

L'Employeur accepte de fournir une ligne téléphonique confidentielle et une messagerie vocale maintenues par les intervenantes auprès des femmes et accessibles aux employées qui désirent communiquer avec elles.  De plus, l'Employeur donne accès à un bureau privé de façon à ce que les discussions entre une employée et une intervenante demeurent confidentielles.
L'Employeur et le Syndicat préparent des communications appropriées visant à informer les employées du rôle des intervenantes auprès des femmes, en indiquant les numéros de téléphone pour joindre l’intervenante.  L'Employeur désigne également une personne de soutien parmi son personnel pour épauler le travail des intervenantes auprès des femmes.

Les intervenantes auprès des femmes suivent une formation de base de quarante (40) heures et, par la suite, un cours de recyclage annuel de trois (3) jours, offerts par le Service de la condition féminine d’Unifor.

L'Employeur accepte de payer le temps de travail perdu ainsi que le temps de déplacement, les frais d'inscription, l'hébergement, le transport, les repas et d'autres dépenses raisonnables au besoin.


Disposition relative à la violence faite aux femmes 
Les parties reconnaissent que les femmes font parfois face à des actes de violence ou d'abus dans leur vie personnelle qui peuvent entraver leur présence ou leur rendement au travail. Les parties acceptent que, sur confirmation d'un professionnel reconnu (c'est à dire un médecin, un avocat, un conseiller professionnel, une personne chargée de l'accueil dans une maison de refuge pour femmes battues), une femme victime de violence personnelle ne soit pas sujette à des mesures disciplinaires sans que toutes les particularités de sa situation personnelle ainsi que les circonstances donnant lieu à la mesure disciplinaire soient bien comprises dans chaque cas individuel.

Cette déclaration d'intention est sujette à une norme de bonne foi de la part de l'employeur, du syndicat et des employées visées et ne sera utilisée ni par le syndicat ni par les employées pour éviter l'application de mesures disciplinaires qui seraient par ailleurs appropriées.