mars 9, 2018 à 10:00
En 2009, la section locale 2002 a lancé la campagne Les ragots sont comme des pourriels. Comme les pourriels non sollicités que vous recevez dans vos courriels et comptes de médias sociaux, les ragots en milieu de travail circulent encore et doivent être surveillés. Les ragots et les rumeurs – vrais ou faux – peuvent porter atteinte à une réputation, priver une personne de sa dignité et diviser les lieux de travail. Comme des pourriels, lorsque vous entendez des ragots… ne les répétez pas. Supprimez-les tout simplement.
Réfléchissez à tous les POURRIELS que vous pouvez recevoir jour après jour dans votre ordi. Est-ce qu’il vous viendrait à l’idée de transférer ces messages non sollicités à vos amis, parents et collègues? Sans doute pas.
Pourtant, bien des gens participent au flux de communication du lieu de travail en y ajoutant des pourriels (autrement dit, des ragots et des cancans).
En tant qu’outil, le flux de communication peut être une planche de salut parce qu’il tient les gens informés des événements sociaux et des changements au travail. Mais si on n’est pas vigilants, le flux risque de devenir hors de contrôle et d’étouffer des relations de travail pourtant saines au départ.
Les rumeurs et les ragots peuvent beaucoup nuire au bien-être émotionnel et professionnel. C’est loin d’être sans conséquence que de lancer une information sur une autre personne et de la répéter à qui mieux-mieux : c’est abusif et cela peut constituer du harcèlement personnel.
Évitez la tentation du commérage. Cela nous divise en tant que collègues de travail et en tant que syndicat. Réapproprions-nous notre lieu de travail et favorisons le positivisme et le respect. Faites en sorte que les commérages deviennent une chose du passé..
Vous recevez des pourriels? NE TRANSFÉREZ PAS, SUPPRIMEZ!
Pour en savoir plus :
Cate Moss, coordonnatrice nationale, Droits de la personne
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