avril 27, 2017 à 13:00
Le 28 avril, la plupart d’entre nous seront au
travail en train de faire les choses habituelles tout en nous concentrant sur
les tâches à effectuer et qui remplissent notre journée normale de travail. Ce
sera une journée ordinaire pour plusieurs d’entre nous, comme toutes les autres
avec la routine, les responsabilités et l’appréciation. Mais, pour d’autres,
cette journée risque de ne pas être aussi ordinaire. Lorsqu’un accident en
milieu de travail frappe un collègue, un ami, un membre de la famille ou notre
propre vie, cela nous rappelle trop souvent à quel point notre équilibre entre
le travail et notre vie personnelle peut être fragile. On ne s’arrête jamais
suffisamment pour se poser la question suivante : le travail ne devrait-il pas
être sécuritaire?
Il y a plus de 20 ans, le Congrès du travail du
Canada a déclaré que le 28 avril serait le Jour de deuil national pour les
travailleuses et travailleurs blessés ou tués au travail. Depuis, chaque année,
les syndicats, les conseils du travail, les familles et les partenaires
communautaires se rassemblent par milliers pour pleurer les morts. Ce qui a
commencé par une initiative du mouvement syndical canadien est désormais observé
dans plus de 80 pays.
Cette année marquera le 31e anniversaire du Jour de
deuil national. Au fil des ans, les membres de plusieurs sections locales
d’Unifor, y compris des membres de la section locale 2002, ont été affectés par
des pertes alors que des confrères et consœurs ont perdu la vie au travail.
Personne ne peut échapper à l’impact émotionnel et souvent dévastateur qui
survient après un traumatisme au travail. Le Jour de deuil national n’est pas
seulement l’occasion de réfléchir et de se souvenir aux personnes qui ont perdu
leur vie, mais c’est aussi le moment de renouveler notre engagement afin
d’améliorer la santé et la sécurité en milieu de travail, de prévenir d’autres
décès, blessures et maladies au travail.
Le 28 avril, le Jour de deuil national, prenons une
pause pour rendre hommage à tous les travailleurs blessés ou tués au travail par
accident ou en raison d’une maladie professionnelle, et pour commémorer la perte
de six confrères d’Unifor qui sont décédés au travail depuis le précédent Jour
de deuil en 2016.
Henry van Van Dijk, Local 144, Winnipeg, MB, April
26th, 2016
Régis Tremblay, Local 1210, Roberval, QC, July 17,
2016
Eugene Walsh, FFAW-Unifor, Shea Heights, NL,
September 6th, 2016
Keith Walsh Sr., FFAW-Unifor, Shea Heights, NL,
September 6th, 2016
Keith Walsh Jr., FFAW-Unifor, Shea Heights, NL,
September 6th, 2016
Lawrence (Laurie) Sullivan, FFAW-Unifor, Calvert,
NL, April 5th, 2017
Tout en soulignant les vies perdues, Unifor
reconnaît aussi que l’année 2017 marque le 25e anniversaire de l’explosion
dévastatrice de la mine de charbon de Westray, lorsque 26 mineurs de la
Nouvelle-Écosse sont morts le 9 mai 1992. À la suite de ce désastre, les
travailleurs ont lutté pour renforcer la législation, connue sous le nom de loi
Westray, afin de tenir les directeurs et administrateurs des sociétés
responsables d’avoir manqué de protéger la vie des travailleurs, et les tenir
criminellement responsables aussi des blessures causées ou des décès.
Souvenons-nous des personnes qui ont perdu leur vie
et réclamons de lieux de travail plus sécuritaires pour tous les travailleurs et
travailleuses.
Consultez la liste complète des événements ici, dressée par le Congrès du travail du Canada.
En toute solidarité,
Ian Bennie, coordonnateur national en santé et
sécurité de la section locale 2002 d’Unifor
Wendy Brennan, coordonnatrice en
santé et sécurité, ASC/SA Jazz, section locale 2002 d’Unifor
Anees Munshi,
coordonnateur en santé et sécurité, Jazz Aviation Services Techniques de Ligne,
section locale 2002 d'Unifor
Cameron Palmer, coordonnateur en santé et
sécurité, JTS, section locale 2002 d'Unifor
Cheryl Robinson, présidente de la
section locale 2002 d’Unifor
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