Unifor milite pour un système de transport fabriqué au Canada

Unifor milite pour un système de transport fabriqué au Canada

juillet 5, 2016 à 11:18

Le transport aérien et la privatisation sont devenus un sujet chaud ces derniers temps avec la diffusion de l’examen de la Loi sur les transports au Canada qui soulève une grande controverse.  Le « rapport Emerson » a été vertement critiqué et plusieurs autorités aéroportuaires prennent leur distance face à un soutien à l’endroit d’un système complètement privatisé.
 
Pendant le processus d’examen initial en 2015, Unifor a clairement signalé que les autorités aéroportuaires doivent avoir le mandat d’équilibrer « des pratiques normales de gouvernance d’entreprise » avec les objectifs de fournir des emplois décents et de faciliter des relations de travail efficaces et mutuellement productives.
 
La position d’Unifor préconise un salaire minimum à 15 $ dans les aéroports ainsi que des conditions de travail stables et respectueuses, des pratiques d'emploi qui ne minent pas l'habileté des travailleuses et travailleurs à gagner leur vie ni leur droit à la négociation collective. Le transfert de contrat et d’autres pratiques de travail précaires ont un impact négatif sur la productivité, la sécurité et l’efficacité dans les aéroports.
 
La vision d’Unifor consiste à créer un système de transport fabriqué au Canada qui soit le plus efficace, accessible, écologique et sécuritaire au monde. Nous devons combiner l’énergie et les talents de toutes les parties concernées pour atteindre cet objectif. 
 
Unifor participera à la consultation en cours du ministère des Transports qui se déroule cet été et à l'automne. Notre syndicat continuera de mettre de l’avant sa croyance que la privatisation ne contribuerait pas à améliorer le système, et que le gouvernement doit faire en sorte que les autorités aéroportuaires répondent aux besoins de toutes les parties concernées, y compris des travailleuses et travailleurs des aéroports à la grandeur du pays.